Le concept de géoparc voit le jour avec l'adoption de la Déclaration internationale des droits de la Mémoire de la Terre, en 1991, à Digne-les-Bains.
Il faudra attendre 2015 pour que les 195 États membres de l'UNESCO ratifient la création d'un nouvel label, les Géoparcs Mondiaux UNESCO. L'adoption de ce label témoigne de l'importance accordée par les gouvernements à la préservation des sites et paysages géologiques exceptionnels.
Les Géoparcs Mondiaux UNESCO sont des espaces géographiques unifiés, où les sites et paysages de portée géologique internationale sont gérés selon un concept global de protection, d’éducation et de développement durable.
Si un géoparc doit démontrer l'importance internationale de sa géologique, ce n'est pas son unique objectif. Un géoparc doit explorer, développer et célébrer les liens entre son héritage géologique et tous les aspects du patrimoine naturel, culturel et immatériel.
Les géoparcs sont composés d'un certain nombre de sites géologiques remarquables au regard de leur qualité scientifique, de leur rareté, de leur attrait esthétique ou de leur valeur éducative. Leur intérêt peut également être archéologique, écologique, historique ou culturel. Chaque site remarquable est aussi appelé « géosite ». L’ensemble de ces géosites définit le géopatrimoine du territoire.
Obtention de la reconnaissance auprès de l’UNESCO
Pour obtenir la reconnaissance UNESCO, le territoire doit fonctionner comme un Géoparc mondial depuis au moins un an et présenter un dossier de candidature.
Il faut que le site candidat dispose d’un patrimoine géologique de valeur internationale. Il doit être géré par un organisme ou une structure ayant une existence légale reconnue juridiquement par la législation nationale, et un plan de gestion complet clairement établi comprenant la gouvernance, le développement, la communication, la protection, l’infrastructure, les finances, et les questions de partenariat.
Le site candidat doit être signalé aux visiteurs et à la population locale par le biais d'un site Web spécifique, de dépliants et d’une carte détaillée de la zone qui relie les sites géologiques et les autres sites du périmètre concerné.
Après le dépôt de dossier auprès de l’UNESCO, deux experts bénévoles en provenance d’autres géoparcs se rendent sur le territoire en candidature pour évaluer les divers critères cités ci-dessus. Le label est ensuite attribué à la fin de cette procédure qui dure en moyenne une année et demi.